1654807/02/1997VIENNE
C’est une réunion CGT de la métallurgie d’un nouveau genre qui a eu lieu jeudi salle du Verger à Châtellerault. En effet, les 90 syndiqués (actifs, retraités, sans emploi) ont pris largement la parole, fait part de leurs réflexions, sans complaisance, ne se contentant pas d’écouter leurs responsables. Un détail : il n’y avait pas de tribune, tout le monde était au même niveau, comme s’est fait un plaisir de le signaler Francis Martin, secrétaire de l’Union départementale, qui avait invité aux travaux Bernard Devert, secrétaire fédéral de la métallurgie.
Tout au long de la journée, les militants représentant une vingtaine d’entreprise de la Vienne ont débattu de sujets d’actualité, avec en toile de fond la préparation du congrès national de la métallurgie CGT qui aura lieu du 2 au 7 mars, à la Cité des Sciences et de l’Industrie à La Villette à Paris. Il fut question de l’emploi, du temps de travail, des salaires, des garanties collectives et de l’établissement des cahiers de revendications.
Autre thème de réflexion : « Quel syndicalisme CGT dans la métallurgie de la Vienne ? », avec un rendez-vous important dans quelques mois, les élections prud’homales de décembre qui permettront de parler abondamment « de l’Europe, des effets pervers du traité de Maastricht contraire aux interêts des salariés ». Une nouveauté : les métallos CGT ont décidé de la création d’un « collectif départemental de la métallurgie » qui aura comme mission d’huiler les relations entre les syndicats des différentes entreprises. Autre souhait exprimé jeudi à Châtellerault : l’union syndicale, pour mieux faire aboutir les revendications, déjà réalisée à plusieurs reprises dans des entreprises de la Vienne, une union qui selon les métallos de la CGT « ne doit pas se faire à n’importe quel prix ».
P G
le 14/07/2025 à 14:22
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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