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La CGT d’EDF invite Mme Lepage a visiter le barrage sur la Vienne, pour se rendre compte de la nécessité de son maintien en activité

Certains écologistes ont un langage très confus…, ils sont contre la centrale nucléaire de Civaux et ils s’opposent au barrage hydro-électrique de Maisons-Rouges, producteur d’énergie propre. Il en va de même pour les responsables de la fédération de pêche qui se lamentent du bas niveau des ruisseaux, souhaitant cependant la destruction de l’ouvrage d’art, participant indirectement à la régulation des cours de ces petits ruisseaux et au maintien des nappes phréatiques. Le ton est donné : les responsables CGT de plusieurs secteurs d’EDF, dont ceux du groupe d’exploitation hydraulique de Limoges qui concerne les sites de Peyrat le Château, Saint-Marc (Haute-Vienne), Eguzon (Indre), La Roche (Vienne) et l’atelier d'Ambazac (Haute-Vienne), de Bordeaux et du collectif EDF-GDF-Régies de Poitou-Charentes, montent au front ! Ils sont venus à Châtellerault, à l’invitation de leurs collègues syndicalistes locaux, afin de mettre au point toute une série d'actions destinées à faire comprendre aux décideurs politiques, que le barrage de Maisons-Rouges, implanté sur la rivière Vienne, aux confins de la Touraine et du Poitou, était encore viable, dans le « paysage » de la production hydroélectrique nationale.

Le 31 décembre dernier, sur ordre de la direction, les électriciens ont stoppé les turbines de Maisons-Rouges. Les responsables CGT estiment que depuis cette date 3.200.000 KW n’ont pas été produits, l’eau de la Vienne passant sur l’ouvrage et non pas dans les conduites. « Bel exemple de gaspillage quand on sait que le KW produit à Maisons-Rouges revient à 16 centimes », lancent les adhérents de la CGT, rappelant qu’ « en pleine période de grand froid, la direction a été obligée de mettre en œuvre son système réducteur EJP... ».

Photo : La CGT engage plusieurs actions pour prouver que le barrage est toujours viable dans le « paysage » hydro-électrique national