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Des délégués de la CFDT Michelin des usines de Tours (3.697 employés), Troyes (1.480), Cholet (2.300), Vannes (1.250), La Roche-sur-Yon (700), Clermont (28.165) et Poitiers (980) tiennent actuellement à Poitiers (Auberge de la Jeunesse) une réunion qui a pour but de faire le point sur la situation qu’entraîne la mise en place des « quatre huit ». Il faut dans un premier temps préciser que si les « trois huit » consistaient en un travail ininterrompu de trois équipes pendant 24 heures, la nouvelle formule repose sur un étalement du travail à partir de quatre équipes travaillant toute la semaine.

Ceci, les travailleurs de Michelin ne le veulent pas, d’où les mouvements de grève d’abord et les réunions diverses ensuite. « Car, disent les syndicalistes, dans plusieurs usines on a déjà mis en place le processus : des équipes doivent prendre leur service soit le dimanche soir, soit l’arrêter le samedi à 21 h ou encore terminer un autre service le dimanche matin ».

Pour repousser ce projet la CFDT dénonce les conditions de travail, le déséquilibre de la vie familiale, l’atteinte à la santé, sans que pour autant cela se traduise par des améliorations de salaires. Certes, ces cadences ne touchent que certains services mais la solidarité aidant, l’ensemble des usines Michelin est concerné, et la CFDT recherche les moyens à mettre en œuvre pour arrêter ce projet de la direction en affirmant « nous sommes décidés à préserver les samedis et les dimanches ».

C’est aussi l’occasion de passer en revue les autres revendications, comme la cinquième semaine de vacances.