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La question est débattue avant le congrès départemental

A la veille de la tenue de deux congrès (le 49^e congrès de l’Union départementale de la Vienne à Poitiers les 7 et 8 novembre et le 40^e congrès confédéral à Grenoble du 26 novembre au 1^er décembre), les responsables de la CGT dans la Vienne ont tenu mardi matin une conférence de presse. Ils ont d’abord analysé le contexte économique et social dans notre département pour ensuite préciser le sens des réflexions qui se font notamment avant le congrès national qui se veut « audacieux, novateur et conquérant ».

« Ces deux congrès ont un même objectif : instaurer un grand débat parmi les syndiqués et l’élargir aux autres travailleurs ». précise M. André Laumont, secrétaire général de l’UD, qui insistera sur la nécessité de « l’action unie ». Ce débat a commencé à s’engager depuis la rentrée de septembre. Une vingtaine de rencontres ont déjà eu lieu dans divers secteurs (PTT, Hôpitaux de Poitiers, Métallurgie de Châtellerault...). Une quinzaine doivent suivre. Y sont abordés les thèmes revendicatifs (« Fin septembre, nous enregistrons 12.191 chômeurs dans la Vienne » indiquent les responsables ; « Comment vivre dans la Vienne avec moins de 2.000 F par mois ? », interroge M. Laumont ; « Les prix vont toutes voiles dehors » dit-on à la CGT), mais aussi une grande question de fond : « Pour mener la lutte des travailleurs, de quelle CGT avons-nous besoin ? ». Des idées reviennent alors qui devraient être reprises en congrès : « celle d’une participation plus grande des travailleurs », celle de la position de la centrale par rapport à la politique....

Cette conférence de presse a permis également de situer l’évolution de l’UD : « Nous enregistrons 1.530 adhésions nouvelles depuis le 1^er janvier et 27 syndicats nouveaux » indiquent les responsables qui ajoutent : « Cela est encore insuffisant ».