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Lors d’une conférence de presse de la CGC, à laquelle assistaient M. Guillaume Biard, secrétaire général national des Bois et Ameublement, M. Moulin, responsable de l’UL CGC, M. Ferrant, responsable CGC chez Mescle, plusieurs précisions ont été apportées quant à la position de la CGC dans cette affaire. Celle-ci se considère d’ailleurs, « ni comme un valet du patronat, qu’elle combat avec autant d’acharnement que les autres syndicats, ni comme l’allié des Pouvoirs publics et du Gouvernement dont elle conteste les décisions ». La CGC voulait ainsi contester les propos tenus par la CGT à son encontre.

D’autre part la CGC avec des membres de la CGT établit dans le cadre du mois de réflexion donné au CE, un dossier chiffré qui sera présenté à la direction d’une part, et aux services de M. Monory, d’autre part.

Quelques données de l’analyse de la CGC nous ont été données hier soir :
- « la CGC refuse tout licenciement et affirme qu’il s’agit aujourd’hui de trouver une solution qui maintienne les 417 salariés dans cette entreprise ;
- d’autre part la société Gabonnaise (qui fait partie de le Swedish Match Company) qui leur a fourni durant de long mois des bois de mauvaise qualité, a été à l’origine de l’effondrement de Mescle, tout comme le licenciement en début d’année d’un certain nombre de productifs qui a déséquilibré la structure de l’entreprise.

Par contre, depuis ses contrats passés avec l’Office national Gabonnais, le SNBG, qui leur a fourni du bois de haute qualité, l’okoumé ; l’entreprise Mescle avait pu de nouveau fabriquer un contreplaqué de qualité très recherché et améliorer les rendements à la production.

Si l’on supprimait le secteur de l’aggloméré, le problème de la destruction des déchets se poserait très rapidement à l’entreprise et risquerait surtout de coûter plus cher que l’exploitation de ce secteur.

Si l’on ne tenait pas compte du passif dont la multinationale est en réalité responsable, l’on s’apercevrait que le compte d’exploitation est actuellement positif et que, donc, l’entreprise est réellement viable ».