1003010/11/1978POITIERS
La Cour d’appel a eu à évoquer l’affaire AEF de février dernier. Les faits sont simples et compliqués à la fois. Un ouvrier, M. Michel Dault, accuse un collège de travail de l’avoir frappé au visage et lui avoir cassé le nez. Ce dernier, M. Claude Ryondel nie les faits et avait été relaxé par le Tribunal de grande Instance. Or, où les choses se compliquent, c’est que la victime est un responsable FO et le prévenu un responsable CGT. De là à en faire une querelle syndicale, il n’y a qu’un pas et on a analysé à nouveau les évènements, justement pour les « désyndicaliser », sans toutefois y parvenir complètement. Y a-t-il eu coups volontaires ? S’agit-il d’un accident ? D’un geste malencontreux ? Ou… d’une porte à battant ayant heurté le nez d’un monsieur hémophile ? Il a été question de tout cela hier en présence de syndicalistes venus assister à l’audience. L’arrêt sera rendu le 20 novembre.
le 23/06/2023 à 07:52
Source : Centre Presse
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