CGT

Se connecter

Suite aux efforts du ministre et de la municipalité

A l’initiative de la municipalité et avec le concours de M. Laugier, chargé de Mission au cabinet du ministre de l’Économie, une réunion de travail avec le Comité d’entreprise et les délégués du personnel de chez Mescle, s’est tenue hier après midi dans la salle du conseil.

Au cours de cette réunion M. Laugier présenta une déclaration de M. Monory, qui précise que depuis la décision de fermeture de l’entreprise il avait pris de nombreux contacts avec la direction suédoise et que « l’ensemble de ces contacts d’aboutir à une solution permettant le maintien d’environ 200 emplois, grâce à un redémarrage de deux sociétés nouvelles spécialisées l’une, dans le secteur portes (il s'agit de la société Coucheroux près de Lyon) l’autre pour le secteur contreplaqué ».

Pour M. Monory, cette solution loin de le satisfaire est une étape plus favorable que celle qui aurait consisté dans le licenciement des 417 personnes composant l’entreprise.

A l’issue de cette réunion de travail, à laquelle assistaient également M. Bèze, sous préfet, M. Abelin député et MM. Rossignol, Busseau et Duffour Bazin, adjoints au maire, Mme Abelin, maire, donna lors d’une conférence de presse, quelques précisions quant aux actions menées par la municipalité, en faveur de l’emploi.

La municipalité tint à préciser son rôle positif dans l’affaire Mescle. En effet ses nombreuses démarches auprès des Pouvoirs publics ont permis d’aboutir à la reprise de deux secteurs d’activité de l’entreprise, avec 200 personnes. Le principe d’une intervention de l’État avait été adopté.
…/...

Un communiqué de la CGT

Dans un communiqué la délégation de la CGT qui a été reçue à la mairie de Châtellerault et s’est entendue confirmer cette nouvelle, écrit :

« Après l’annonce des 417 licenciements du 3 novembre à la réunion du CE, le Patronat et le Pouvoir annoncent une reprise de 2 secteurs avec 200 travailleurs à l’intérieur du groupe suédois : les portes avec 85 travailleurs, et le contreplaqué, 115 travailleurs.

Ce qui démontre la volonté du Pouvoir de liquider cette vieille industrie du bois à Châtellerault.

On essaie de faire croire aux travailleurs qu’il faut accepter cette solution avec 217 licenciements, afin de pouvoir dans un autre temps liquider le reste au moindre bruit, afin de ne pas gêner leur politique d’abandon de pans entiers d’industries.

Le syndicat CGT dénonce cette politique de liquidation et maintient que l’entreprise est viable avec les 417 travailleurs ».