1003918/11/1978CHATELLERAULT
Le 2 novembre le syndicat des chômeurs et le syndicat CGT avaient envoyé une lettre à la municipalité, lettre dans laquelle ils demandaient que soient évoqués au conseil municipal les problèmes de l’emploi et pris en considération certaines revendications : le droit au travail, la gratuité des bus pour les chômeurs, gratuité des ensembles sportifs, pour leurs enfants (patinoire, piscine…), prise en charge par la SNCF à 50 % pour leurs enfants, gratuité des garderies et scolarité, abattements de 20 % des impôts locaux pour les chômeurs, accélération des remboursements à la Caisse de Sécurité Sociale.
La municipalité, qui recevait hier soir une délégation de ces syndicats (une centaine de personnes environ) devait répondre que pour elle la priorité des priorités était l’emploi et qu’elle se souciait depuis longtemps de la situation des familles privées de ressources, qu’il s’agisse des dépenses consécutives à la scolarité des enfants, des cantines scolaires, des garderies, des centres aérés, dans ces cas les aides déterminées par référence à un quotient familial de ressources, peuvent atteindre un taux élevé. Mme Abelin maire, devait également rappeler qu’en ce qui concerne les différentes formes d’aide sociale (aide-médicale, à domicile, aide aux infirmes...), les dossiers instruits, par le bureau d’aide sociale tiennent compte de la situation des familles.
Après lecture de cette réponse de la municipalité M. Coussemaker, de la CGT, affirmait qu’aucune des revendIcations précises contenues dans la lettre n’avait eu de réponse.
En ce qui concerne la gratuité des bus la municipalité décidera des mesures qui pourront être appliquées en faveur des chômeurs.
Par contre en ce qui, concerne toutes les revendications portant sur les abaissements de tarifs de la SNCF, la diminution de 20 % des impôts locaux, la réouverture de guichets pour les chômeurs et les retards de remboursements à la Sécurité Sociale, la municipalité affirme qu’elle ne pouvait en aucun cas se substituer aux administrations mais que, par contre, il lui était possible d’étudier, individuellement, des dossiers des personnes sans ressources et d’appuyer leurs demandes auprès des administrations concernées.
A l’issue de cette réunion, la délégation CGT du syndicat de chômeurs, se montra fort déçu des réponses de la municipalité son souhait étant d’obtenir une solution globale, pour tous les chômeurs et pour chacune des revendications présentées et non pas une solution individuelle.
le 23/06/2023 à 08:10
Source : Centre Presse
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