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Le Comité exécutif de l’UD de la Vienne, Fédération autonome des Syndicats de Police, s’est réuni à Poitiers.

Après élections, le bureau départemental a été constitué comme suit : secrétaire général : René Querrioux ; secrétaire général adjoint : Jean Ameztoy ; secrétaire général adjoint : Jean Boinot ; secrétaire administratif Claude Gautier ; secrétaire administratif adjoint : René Mailly ; trésorier : André Brunit ; trésorier adjoint : Charles Foury, délégués sociaux Patrick Aubin et Pierre Laguerre, délégué SNIPAT – STI : Fernand Proust.

L’UD FASP représente près de 80 % des personnels actifs de la police nationale.

Le nouveau bureau et son comité exécutif après analyse de la situation des personnels de la police nationale déclarent : « Les policiers comme les autres travailleurs sont victimes du plan d’austérité à sens unique, tendant à faire payer aux seuls salariés et en particulier aux fonctionnaires les frais de la crise. Ils s’indigent des récentes déclarations du Premier ministre, à l’égard des travailleurs de la Fonction publique, les qualifiant de « nantis », etc.

Face à cette situation, le Comité exécutif FASP de la Vienne appelle tous les personnels à se mobiliser pour défendre les revendications essentielles. Augmentation des effectifs, défense du pouvoir d’achat, réduction du temps de travail, amélioration des conditions de travail.

Par ailleurs, l’UD dénonce les menaces non déguisées contre les responsables syndicaux, menaces qu’ils identifient à de la provocation. Constate que le budget de l’Intérieur a été adopté sans mesure nouvelle susceptible d’améliorer la sécurité des citoyens et la situation des policiers et regrette que le véritable débat sur la sécurité, maintes fois demandé par la FASP ait été éludé.

L’UD s’élève contre les licenciements des jeunes vacataires recrutés en 1977 (Plan Barre), alors que contre toute attente notre Ministère continuait à embaucher des vacataires de la Police (bénéficiant d’une retraire complète), c’est là faire injure aux jeunes à la recherche d’emploi et à ceux qui, embauchés à temps partiel, se retrouvent brutalement remis à disposition de l’Agence nationale pour l’emploi.

Demande la création d’un véritable service technique au sein des services actifs de la Police nationale. S’élève contre la situation désastreuse faite aux personnels des services administratifs et techniques.

La situation des retraités et des veuves de la Police nationale se dégrade surtout depuis 10 ans en raison de la non répercussion intégrale des différentes réformes effectuées.

L’UD demande que soit mis un terme aux attaques récentes contre la Sécurité sociale.

Les policiers exigent le remplacement de l’armement anachronique des fonctionnaires de Police par des armes dont la puissance n’aurait rien à envier à celles utilisées par les malfaiteurs. Réclament également un renforcement de la réglementation sur l’achat et le port des armes ».