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Pour la première fois depuis longtemps (il faut remonter à 1974), les cinq organisations syndicales (CGT, CFDT, Force Ouvrière, CGC et CFTC) appelaient hier les salariés des banques à une grève nationale de 24 heures.

Dans la Vienne, ce mouvement de grève n’a été appuyé d’aucune manifestation publique. La participation a été très diverse selon les établissements : nulle, par exemple au Crédit Agricole (qui emploie 700 personnes sur le département, dépendant d’une convention collective différente), tandis que certaines agences d’autres établissements étaient touchées de façon importante. Dans l’ensemble et de source patronale, il semble que la participation s’établisse à 30, ou 32 p. cent des effectifs. Partout les guichets étaient ouverts et le service à la clientèle a pu être assuré, de façon plus ou moins perturbée. Il s’agissait pour les personnels « de défendre leur pouvoir d’achat et leurs conditions de travail, aggravées par l’informatisation et le manque d’effectifs ».

Du fait de la participation de toutes les organisations syndicales, les employeurs s’attendaient à un mouvement plus important. Ils attribuent son ampleur relativement faible, au fait que « la plupart des salariés sont très conscients des avantages propres à leur profession, et que d’autre part les banques doivent pour gagner la bataille du futur continuer à s'équiper ».