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L'union locale CFDT aborde elle aussi la question de l’usine Renault d’Ingrandes, à propos de la formation professionnelle des adultes (FPA).

« A plusieurs reprises en 78, précise-t-elle dans un communiqué, les délégués du personnel CGT et CFDT ont demandé à la direction départementale du travail et de l’emploi, de convoquer en réunion extraordinaire, la sous-commission FPA, pour que celle-ci envisage l’agrandissement du centre de Châtellerault. Le but étant de créer de nouvelles sections afin de former du personnel qualifié susceptible d’être embauché dans la fonderie Renault.

La sous-commission a donné, un avis favorable à l’ouverture de nouvelles sections (maintenance en installations automatisées, ajustage-outillage, peinture auto, menuiserie et secrétariat-comptabilité) mais, poursuit le syndicat, « le directeur régional du travail n’a pas confirmé l’implantation de la fonderie ».

La CFDT tout en ne tombant pas dans les « ragots » qui circulent sur cette affaire, s’étonne néanmoins que les services de M. Monory ne confirment ni ne démentent les nombreuses déclarations faites sur le sujet. « L’hypothétique création de cette entreprise semble être la carotte que les pouvoirs publics agitent au-dessus de la tête des licenciés ».

« Le représentant CFDT à la sous-commission AFPA, poursuit le communiqué, a également constaté l’acharnement du pouvoir à monter, un centre de formation professionnelle à Roiffé (près de Loudun). Cet établissement, qui serait installé pas très loin de celui de Châtellerault, ne correspond pour les syndicalistes à aucun projet d’implantation industrielle dans le Loudunais. Et ceux-ci de conclure : « Les fonds publics vont être dilapidés pour la carrière d’un ministre dans sa circonscription ».