1012816/02/1979POITIERS
Non, il ne s’agit pas du « démantèlement » de la Caisse primaire d’assurance maladie de la Vienne, mais de l’état de fait qui résulte du vote du budget, lors du conseil d’administration du 5 février dernier. Celui-ci, nous feront savoir les organisations syndicales, a été voté par neuf voix, « celles du CNPF, contre huit (trois CGT, deux CFDT, deux FO et une CGC) et une abstention (CFTC) ».
Dans un communiqué commun, CGT et FO relèvent que « la Caisse nationale et la Caisse régionale n’ont accordé que quatre postes sur les dix-huit proposés par la direction, et ont ajouté soixante mois d’auxiliaires à ce qui était prévu initialement.
« Les administrateurs salariés CGT, FO, CFDT et CGC ont dénoncé les insuffisances de ces mesures en soulignant les difficultés rencontrées par la caisse pour fonctionner dans des conditions normales, et en revendiquant des postes de titulaires supplémentaires ».
Ces organisations qualifient de « budget de misère » celui qui consiste à « ne pas embaucher de titulaires et pallier les insuffisances en embauchant du personnel auxiliaire, taillable et corvéable à merci, ne bénéficiant d’aucun avantage et sur lequel les pressions de tous ordres sont permises ».
Les syndicats CGT et FO dénoncent également l’attitude de la CFTC et celle du directeur de la caisse « qui se placent résolument aux côtés du CNPF et du pouvoir dans la campagne de démantèlement de la Sécurité Sociale », et demandent « la titularisation des auxiliaires recrutés initialement comme stagiaires du Plan Barre, et rémunérés par l’État pendant huit mois ».
Une circulaire du CNPF recommandant la titularisation dans la mesure des besoins de l’entreprise, ces syndicats concluent : « Il serait quand même surprenant que la direction oppose un refus à une telle demande ! ».
le 03/07/2023 à 13:03
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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