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En gare de Poitiers, hier en début d’après-midi, la section CGT des cheminots retraités de Poitiers et de ses environs, organisait une manifestation de protestation. Le but de cette rencontre était de dénoncer l’inquiétude et les menaces qui pèsent sur la SNCF, à savoir :
- le contrat d’entreprise néfaste pour les cheminots, mais également pour les usagers et les collectivités locales ;
- les droits acquis dans la corporation et notamment la remise en question de la Caisse de Prévoyance et le régime particulier des retraites et la fiscalité avec l’augmentation annuelle des impôts directs et indirects.

Face à cet état de fait, les cheminots retraités et veuves CGT ont réaffirmé leur détermination de lutter pour voir aboutir très rapidement leurs principales revendications.

Celles-ci ont été réaffirmées, elles portent essentiellement sur l’augmentation du pouvoir d’achat, sur l’augmentation substantielle des retraités sur la base de la nouvelle grille proposée par la CGT (l’exemple a été donné d’un ancien sous-chef de gare de troisième classe parti à la retraite avec vingt-cinq années de service et qui reçoit au 1^er janvier 1979, une pression mensuelle de 1.906 F) ;  les retraités souhaitent en outre que le minimum de pension soit fixé à 80 % du salaire de base et que la pension de réversion soit portée à 75 % de la pension principale.

Les cheminots retraités et les veuves de Poitiers et sa région ont affirmé enfin leur complet accord avec l’appel à la grève du 7 mars.

Photo : Le rassemblement des retraités porteurs de pancartes