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Les agents de maîtrise et cadres de l’UNCM (UCT) d’EDF et de GDF et des Régies de la Vienne et des Deux-Sèvres, ont tenu leur assemblée générale annuelle jeudi dernier à Vouillé, où se regroupaient les adhérents des syndicats des centres de Poitiers, Limoges, Angoulême et La Rochelle. Elle était présidée par le président régional Richard et le secrétaire général de l’UNCM, Georges Grulois.

Il devait ressortir des discussions que les années qui viennent seront marquées par des difficultés d’approvisionnement énergétique et qu’une vitesse supérieure doit être passée pour les économies d’énergie. « Si les objectifs énergétiques sont raisonnables, il faudra bien les assumer, qu’il s’agisse d’énergies fossiles ou nouvelles, les premières seront de plus en plus chères et les secondes, dans les meilleures conditions de recherche et d’industrialisation, ne représenteront que quelques « pour cent » dans l’an 2000 ».

Dans ces conditions et avant que les énergies renouvelables (soleil et eau) n’aient pris le relais, le recours à l’énergie nucléaire a été jugé « indispensable ».

Les adhérents de l’UNCM regrettent par ailleurs « l’ambiguïté des propos du Premier ministre qui, en même temps qu’il ose parler de politique contractuelle, n’autorise pas les directeurs généraux à avoir des négociations pour une nouvelle convention salariale. Cela est d’autant plus regrettable que depuis 1969, l’application d’une politique contractuelle salariale dans les établissements avait, pour cet objet, amené une relative paix sociale ».

Les adhérents de l’UNCM se sont ensuite prononcés à une très large majorité pour le regroupement des deux grandes confédérations du personnel d’encadrement : l’UCT et la CGC.

L’assemblée a enfin rappelé son attachement profond à la participation du personnel des établissements aux accroissements d’actifs autofinanciers.