1025119/05/1979POITIERS
Depuis mercredi, plus de 40 pour cent (selon les grévistes) des quelques 200 employés de la Caisse de la Mutualité Sociale Agricole, sont en grève à l’appel de leurs sections CGT et CFDT pour contraindre leur direction à ouvrir des négociations sur plusieurs revendications.
Notamment un « principalat technique de onze points pour toutes les chaînes techniques », mesure qui se traduirait par une augmentation mensuelle de 250 à peut-être 500 francs selon l’ancienneté. « C’est un point dont l’application est laissée par la fédération nationale à l’appréciation des directions locales, soulignent les grévistes. L’année dernière, nous avions déjà dû engager l’action et depuis notre direction se renvoie la balle avec Paris, nous fait attendre... ».
Pour eux, c’est une revendication parfaitement fondée quand on connaît le niveau des salaires : 2.300 francs net par mois à l’embauche, y compris les 25 points de majoration pour les titulaires du baccalauréat, 2.600 pour un agent technique hautement qualifié avec cinq ans d’ancienneté...
Autres revendications qui pourraient être satisfaites par des décisions locales : un tableau d'avancement et l’amélioration des conditions de travail pour les temporaires (la caisse emploie en permanence une vingtaine de « temporaires », dont une partie sur des postes non pourvus et qui ne bénéficient pas des mêmes avantages que les salariés permanents). Les grévistes demandent aussi la réduction du temps de travail à 35 heures - ils font 40 heures, contre 38 h 50 à Paris - et une prime forfaitaire de 750 francs pour rattrapage de pouvoir d’achat.
Aucune réelle négociation n’a pu avoir lieu et la situation semble dans l’impasse à la veille de ce week-end. La direction n’a aucun commentaire à faire...
le 23/07/2023 à 16:33
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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