1037306/10/1979POITIERS
Aucun élément nouveau n’est intervenu au cours de la journée d’hier dans « l’affaire Cardot », après la présentation au personnel du plan de licenciements qui accompagne la proposition de reprise par la Compagnie Française du Meuble (…).
Ce plan prévoit, rappelons-le, soixante pré-retraites, quatre-vingt-sept licenciements (quatre-vingt-deux à Lussac et cinq à Châtellerault) et trente-cinq autres qui ne seraient que provisoires (le personnel serait ré-embauché immédiatement après le préavis).
Les contacts et démarches se sont cependant poursuivis à Lussac-les-Châteaux, notamment pour examiner les cas particuliers les plus douloureux. Mais aussi, de la part des représentants du personnel en direction de l’Inspection du Travail pour obtenir en enquête contradictoire sur les problèmes des quinze d’entre-eux (sur vingt) qui seraient au nombre des licenciés.
Hier, en dépit de l’appel du syndicat CGT, la plupart des personnes licenciées ne se sont pas présentées à l’usine. La proximité du week-end suffit peut-être à expliquer cette apparente démobilisation. Comme, cependant, une certaine agitation régnait dans les ateliers, la direction devait les fermer en fin de matinée.
Il est possible que le tribunal de commerce examine dès lundi la solution de reprise. C’est également au début de la semaine qu’on mesurera l’audience auprès du personnel des initiatives de la CGT, qui entend bien poursuivre son action pour le maintien intégral de l’emploi.
Photo : Une partie du personnel pendant un mouvement de débrayage après l’annonce, avant-hier, du détail du plan de licenciement
le 07/08/2023 à 19:43
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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