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Dans une lettre ouverte à Mme le maire de Châtellerault, l’Union locale de la CFDT réitère la demande formulée au Conseil général d’une réunion tripartite regroupant les organisations syndicales, le Conseil général et la Ville, pour trouver une solution aux problèmes de fonctionnement du Conseil de Prud’hommes.

« ... Le Conseil siège dans une salle de trente-cinq mètres carrés mise à disposition par la ville, qui sert à la fois au secrétariat et de salle de délibérations ; les audiences de conciliation et de jugement se tiennent dans une salle mise à disposition par le Tribunal d’instance, dans la soirée. Les locaux sont donc largement insuffisants » note la CFDT qui ajoute :

« … Avec la nouvelle loi, le nombre de conseillers va être porté à quarante contre vingt précédemment. Si les conditions actuelles ne sont pas modifiées, le Conseil de Châtellerault sera dans l’impossibilité de fonctionner. La CFDT, qui a tant fait pour la modernisation des Prud’hommes, n’acceptera pas que leur fonctionnement soit bloqué faute de moyens. Il faut que pour janvier 80, jour de l’installation des nouveaux conseillers, les conditions d’un fonctionnement normal soient réunies... ».

L’UL CFDT rappelle qu’en 1978 les dépenses engagées pour le fonctionnement de ce Conseil se sont élevées à 69.837 F (48.194 F de frais de bureau et 21.643 F en dépenses du personnel, le Conseil employant un secrétaire à mi-temps).