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Les 92 participants au congrès départemental CGT des PTT, réuni aux Bois de Saint-Pierre, ont témoigné de « la dégradation de leur pouvoir d’achat », dénonçant une convention salariale « en recul constant sur la hausse des prix, les mesures quotidiennes mettant en cause les acquis des travailleurs, les atteintes à la Sécurité Sociale et aux libertés syndicales ».

Ils ont exprimé les plus vives inquiétudes quant au maintien du statut de la fonction publique.

« Au moment où les progrès techniques envahissent tous les secteurs de la Poste et des Télécommunications, les agents revendiquent : diminution de la durée du travail, revalorisation de la profession se traduisant par une réforme réelle de toutes les catégories, augmentation des salaires, extension des droits des travailleurs dans l’entreprise.

Les congressistes n’attendent rien de l’administration.

« Seules les luttes permettront que le progrès ne soit pas cause de réduction d’emplois, de chômage, d’aggravation des conditions de travail. L’objectif est un « mieux vivre » pour les travailleurs des PTT et pour les usagers un meilleur service public ».

Le congrès a manifesté son intérêt pour les préoccupations des travailleurs du secteur privé, et adopté une motion soutenant les grévistes de « Centre Presse ». Il a renouvelé son attachement à l’unité d’action syndicale, réaffirmé que « rien n’est plus important aujourd’hui que l’action pour mettre un terme à la politique d’austérité... ». Ce que confirmait en conclusion Paulette Dayan, qui représentait la Fédération.

La commission exécutive et la direction syndicale ont été renouvelées.