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Dans notre édition du 5 décembre nous signalions que l’usine Attis-France du Pinaïl, qui fabrique des bois de charpente industrialisée, tournait pratiquement à vide.

Depuis la semaine dernière, les ateliers ont cessé complètement de fonctionner et les 40 salariés ont été mis en chômage technique pour trois mois dans l’attente d’un éventuel redémarrage. A l’origine de ces ennuis, la mauvaise qualité des bois fournis, semble-t-il.

Le PDG, M. Lumet, que nous n’avons pu – et nous ne sommes pas les seuls – contacter, a expliquer à la municipalité de Bonneuil-Matours que son entreprise connaissait des difficultés de démarrage dues au caractère « unique et innovateur de son entreprise ». Il espère néanmoins repartir dans les conditions meilleures après restructuration financière et a pris avec la Direction du Travail toutes dispositions pour que les ouvriers subissent le moins possible de préjudice.

On se souvient que l’usine Attis-France, inaugurée par M. Monory en mai dernier, a trouvé ses capitaux auprès des scieurs, des charpentiers utilisateurs et des organismes publics.