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Dans des communiqués Force Ouvrière d’une part et la CGT d’autre part, se déclarent solidaires du Conseil d’administration du Centre hospitalier dans son refus de cautionner les instructions du ministère de la Santé qui ne prévoit que 260 postes supplémentaires pour l’ouverture de la nouvelle tour hospitalière avec 152 lits supplémentaires.

FO rappelle qu’il estime à 700 le nombre de postes restant à créer, considérant que le taux d’extension de la capacité d'accueil hospitalier ne progresserait que de 20 % (au lieu des 30 % envisagés auparavant) sur deux ans et que l’austérité imposée ne permettrait pas, dans le même temps, la mise en place d’un pool de remplacement. Il met donc en garde le ministère contre les risques que présenterait une ouverture de la tour à moindre effectif.

Ce sont également ces risques que souligne le syndicat CGT du CHR dans son communiqué qui précise :

« Le budget 1980 proposé par le conseil d’administration prévoyait dans un premier temps une demande de 607 postes sur une base de 1.037 lits actifs.

« Le ministère de la Santé vient de refuser cette demande et propose 260 postes sur une base de 1.016 lits actifs. De plus, il exige que la Direction du CHR récupère les 84 postes et demi utilisés pour pallier les carences d’effectifs de différents services ».

Dans ces conditions, la CGT se demande comment la Direction va s’y prendre pour « faire tourner » l’hôpital.

D'autre part, elle relève aussi que le ministère de la Santé a « rogné » des lits - aucun lit prévu pour 1980 dans le service des Isotopes - et du matériel : refus d’un scanner jugé par tous indispensable.