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1055408/03/1980CHATELLERAULT

UNE JONCTION COMITÉS D’ENTREPRISE ET ORGANISMES SOCIO-ÉDUCATIFS AU BÉNÉFICE DES ENFANTS

Jeudi, au début de l’après-midi, une réunion discrète mais qui pourrait être lourde de conséquence, a rassemblé les représentants d’une quinzaine de Comités d’entreprise (Aigle Hutchinson, SFENA, Jaeger, Sochata, EDF, Marchal, Gallus, Coop de Céréales, ect...) et de la plupart des organismes socio-éducatifs (les MJC, centre social d’Ozon, association des Minimes, centre aéré d’Antran, caisse des écoles de Thuré).

Entre-eux, venait en effet de s’établir une jonction sur un terrain qui leur est familier, aux uns et aux autres : le loisir des enfants.

C’est l’hôtel de ville qui fut le théâtre de cette rencontre officielle qui pourrait créer comme on dit « une dynamique » et faire date dans la vie de notre cité.

Cette démarche - ainsi que l’expliquent les intéressés - répond à un double constat. D’une part, des structures d’accueil disposant de personnels compétents ont été mises en place et parfois même à grands frais (de la part des contribuables) et ne tournent pas au plein de leur capacité.

D’autre part, des comités d'entreprise s’emploient avec plus ou moins de bonheur, en faisant appel au bénévolat à faire fonctionner des activités pour les enfants. Il y avait donc intérêt à faire le lien entre la « clientèle entreprise » imparfaitement desservie et les moyens socio-culturels imparfaitement utilisés.

Mais il y avait encore mieux à faire. Plutôt que de figer l’enfant dans telle activité pratiquée dans son quartier (ou dans son comité) alors qu’elle ne lui convient pas forcément, pourquoi ne pas tenter de mettre à sa portée une « palette » aussi complète que possible – compte tenu du besoin de tâtonnement et d’expérimentation qui est le propre du jeune âge – en lui donnant accès à toutes les activités pratiquées dans le Châtelleraudais.

On a constaté que les MJC, le Centre aéré d’Antran, le centre social, la caisse des écoles de Thuré et la jeune association des Minimes se complètent très bien. Pour en arriver là, plusieurs obstacles devaient être levés. Et c’est bien à cela que l’on s’est employé car à la jonction a succédé la conjonction des idées et des efforts.

Une plaquette pour l’information

Une plaquette éditée en commun et tirée à dix mille exemplaires expose en détail toutes les activités de loisirs offertes (cinéma, atelier plein-air, etc...) dans les différents lieux. Ainsi, une grave lacune se trouve comblée : le manque d’information d’ensemble. Connaître les possibilités ne suffit pas, il faut pouvoir y accéder.

Pécuniairement parlant, les CE se proposent d’aplanir les difficultés, au besoin par des compensations. Reste la mobilité qui permettrait à l'enfant des Minimes d’aller à Antran si bon lui semble ; à l’enfant de la SFENA d’aller aux Minimes, s’il trouve loisir à sa convenance ; à celui de la Sochata de venir à la MJC Rasseteau ou au centre social et ainsi de suite. Cela suppose un circuit de transport permettant ramassage et desserte des jeunes usagers dans les lieux choisis.

Très prochainement, une démarche commune va être faite auprès de la mairie pour étudier la possibilité de mise en place d’un tel circuit destiné à l’« irrigation » des loisirs... du mercredi.

Procédant d’une manière pragmatique, le nouveau collectif ainsi constitué va faire porter ses efforts sur un double créneau : celui des enfants de moins de douze ans, celui du temps libre du mercredi.

Mais, on imagine les prolongements que pourrait recevoir par la suite cette action initiale. Pourquoi pas les adolescents et pourquoi pas le loisir pris d’une manière globale. Mieux, dans la réflexion entreprise, on pourrait s’attacher à franchir une étape : en passant du patronage plus ou moins amélioré, qui est en vigueur actuellement, à une pratique des loisirs adaptée aux moyens contemporains - (« qu’on songe un peu à ce qui se fait à Beaubourg, ou même dans certaines villes où la créativité des jeunes s’en donne à cœur joie ! »).

Parallèlement et faisant corps avec la plaquette, un questionnaire sera envoyé aux familles pour une juste évaluation des besoins. C’est en effet avec des données précises et des dossiers cohérents que les membres du nouveau collectif entendent se poser en partenaires dans l’élaboration d’une politique de loisirs éducatifs.

Ce en quoi effectivement, la rencontre de jeudi pourrait bien faire date.

 

 

le 31/08/2023 à 11:28

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

comité, sport, culture, enfant

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