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A l’appel de la CGT, une cinquantaine de manifestants de l’Union fédérale de l’Équipement de la Vienne participaient à l’opération « filtrage de la circulation » lancée porte de Paris. Le choix de ce carrefour ne devait rien au hasard, de nombreux automobilistes et usagers des services publics empruntant cet itinéraire. La manifestation était déclenchée au niveau national et sensiblement au même moment dans tous les grands centres urbains une distribution de tracts étalant les revendications avait lieu.

Les revendications reposaient sur le rapport Longuet (qui prévoit à terme que 4 agents de l'État seraient transférés à des établissements publics départementaux, et parmi ceux qui resteraient à l’État, il y aurait les Administrations centrales, la Justice, la Police mais personne de l’Équipement), le projet de statut départemental faisait l’objet d’un second point, « ces personnels seraient détachés sur un statut local, dépendant d’un statut général du personnel départemental dont le projet est très défavorable »...

Dans le cadre des revendications, les restrictions budgétaires et ses conséquences pour 1980-81 étaient largement abordées : « Pas de création d’emplois d’OP2 promises, pas de concours de commis, ni de dessinateurs, aucune mesure d’amélioration catégorielle, suppression des crédits d’étude et de recherche, etc... ».

« La contractualisation des non-titulaires, si elle est appliquée, favorisera le blocage des promotions des fonctionnaires et la réduction par alignement sur le bas de la situation des non-titulaires ». La réduction du pouvoir d’achat était elle aussi largement évoquée sur la liste des revendications, à la suite de sa dégradation pour presque tous...

Une dizaine de manifestants dépendant de l’Agence pour l’Emploi et du Ministère du Travail s’étaient associés aux personnels de l’Équipement, dans le cadre d’un autre mouvement national, également à l’appel de la CGT.