1062730/04/1980VIENNE
Les « obscurs » réclament une amélioration de leurs conditions de travail
Parallèlement, les syndicats non enseignants de la FEN, d’une part, la CGT et la CFDT, d’autre part, avaient appelé à la grève, hier, pour appuyer leurs revendications portant essentiellement sur les conditions de travail, le développement des mesures et lois sociales, le respect des droits syndicaux.
De source officielle, on nous indiquait que, dans la Vienne, le mouvement était suivi à environ 45 % parmi les personnels de service et à 28 % chez les administratifs.
La grève affectait plus largement les établissements secondaires importants que les établissements ruraux.
Une réunion académique des responsables des sept syndicats de la FEN, à Poitiers, précédait une assemblée générale des personnels en grève et fut l’occasion de préciser les revendications de chaque catégorie.
En poste dans les établissements et les services académiques, les administratifs relèvent que, depuis cinq ans, il n’y a pas eu de créations de postes alors que le ministère a décentralisé un certain nombre de tâches. Les promotions internes s’avèrent très difficiles pour les petites catégories et c’est ainsi qu’il y eut 350 candidats pour un poste de commis dans l’Académie.
Réparties dans la médecine scolaire et les établissements à internat, les infirmières demandent la création d’une catégorie unique et des postes dans tous les établissements, de la maternelle à l’université, la prévention étant la même partout.
Le personnel d’intendance, chargé de la gestion des établissements, déplore que les nationalisations ne se soient pas assorties de créations de postes, pose le problème de remplacement des personnes seules en poste. Il regrette aussi les insuffisances de leur budget qui, par exemple pour l’entretien du lycée Camille-Guérin, n’a pas changé depuis trois ans.
Ce sont surtout des questions d’effectifs et de carrière qui préoccupent les personnels techniques de l’enseignement supérieur parmi lesquels le pourcentage de contractuels est très important.
Quant aux agents de service, avec leurs 44 heures hebdomadaires, ils sont les seuls à tant travailler dans la fonction publique et leurs effectifs sont fonction de celui des élèves alors que l’évolution des structures des établissements doit également être prise en compte. Et leur carrière est bien souvent bouchée.
M. Veylit, secrétaire général de la FEN, était venu apporter le soutien des enseignants, soulignant qu’il y avait convergence entre les revendications, la qualité de l’enseignement passe par la qualité de l’accueil.
le 31/08/2023 à 19:30
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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