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Bas salaires, durée du travail…

Chacune de son côté, les organisations départementales CGT et CFDT appellent les travailleurs à poursuivre et renforcer l’action dans les prochains jours.

La CGT « parce que tout augmente sauf nos salaires », parce que « les patrons et l’État tentent de semer le trouble dans la population »... « parce qu’ils voudraient que la baisse du pouvoir d’achat, la destruction des usines, la disparition du droit de grève, le chômage, se négocient, que les victimes soient dans la « concertation » associées à la définition de leur châtiment », les travailleurs sont appelés « à faire de la deuxième quinzaine de juin une grande quinzaine d’action pour les salaires et pour de meilleures conditions de vie et de travail ».

La CFDT : « Les négociations importantes avec le CNPF sur le rapport Giraudet, et à la Commission Supérieure des Conventions Collectives sur la revalorisation du SMIC doivent s’appuyer sur l’action des travailleurs ». Pour la CFDT, en effet, « le recentrage d’actions récentes menées dans la région « où la CFDT au premier plan » sont cités.

Et, conformément à l’accord national intervenu entre les deux confédérations, les instances départementales de la CGT et de la CFDT appellent les travailleurs et leurs organisations à faire de la journée du 25 juin un temps fort de ces sections.

Pour la CGT, « débrayages, délégations auprès des directions d’entreprises, des chambres patronales, pétitions, motions, télégrammes au Ministère du Travail, aux Préfectures ».

Pour la CFDT : « des initiatives multiples adaptées aux situations locales, en particulier arrêts de travail et interventions en direction des Pouvoirs publics… sur les revendications prioritaires : revalorisation du SMIC et des bas salaires, réduction de la durée du travail, sans perte de salaire, pour des créations d’emplois ».