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Les brigadiers départementaux des PTT ont pour mission d’assurer les remplacements des receveurs de petites classes et de renforcer les gros bureaux manquant de personnel.

Lorsqu’ils sont en remplacement de receveur, ils sont donc astreints aux mêmes obligations que les receveurs. Et c’est en se basant sur cet argument que le droit de grève leur est dans ce cas-là refusé.

« Les brigadiers de la Vienne tiennent à préciser que le lundi 23 juin, 22 d’entre eux, sur un effectif de 31, se sont déclarés grévistes, ils ont tenu à manifester leur désaccord total avec la circulaire dont l’application est une totale remise en cause des acquis des personnels des brigades départementales, avec, notamment, des obligations relatives à l’utilisation de véhicule personnel à des fins administratives, ce qui entraîne non seulement des frais considérables que l’administration ne prend que partiellement à sa charge (indemnité kilométrique de 0,77 F pour un véhicule de 7 cv) mais égaIement augmente d’autant les amplitudes de travail.

Les brigadiers de la Vienne entendent garder la totale liberté de leurs biens personnels, notamment à l’égard de leur administration, et s’opposent à ces dispositions arbitraires et autoritaristes qui n’ont d’autre but que d’économiser sur le dos des travailleurs et de démanteler encore un peu plus le service public ».