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1069403/07/1980POITIERS

AU CHR, LE PERSONNEL NE PORTE PLUS LA CORNETTE MAIS CEPENDANT…

A l’occasion d’une récente visite de médecins généralistes et spécialistes dans la tour de la Milétrie, les sections CGT et CFDT de l’hôpital réaffirment que ce « bel hôpital » (qui présente certains progrès certes...) ne peut fonctionne.r correctement qu’avec des effectifs suffisants et en apportent des exemples :

« Actuellement, dans un service intensif de chirurgie viscérale, une seule infirmière est de garde la nuit pour huit malades ; dans un service de médecine où le chef de service clamait il y a quelques semaines, que son personnel, était largement pourvu, les infirmières devraient travailler huit week-ends sur douze, pour assurer les normes prévues par la direction ; dans tous les services, les agents des services hospitaliers, dont la tâche a été largement alourdie par l’augmentation des surfaces, se voient tantôt relégués à la fonction de coursiers, tantôt promus à la fonction d’aide-soignant sans compensation de salaire, bien sûr ; dans le service de stérilisation centrale, le personnel est tellement restreint que les compresses stériles sont distribuées au compte-goutte ; dans un service de traumatologie, une infirmière devant assurer le service de 9 h à 17 h, se voit obligée de travailler jusqu’à 21 h, faute de personnel.

« Eh oui ! Au CHR de Poitiers en 1980, le personnel hospitalier ne porte plus la cornette, mais cependant, il doit être capable de témoigner de sa chaleureuse disponibilité d’antan. Une telle situation ne fait qu’affirmer les inquiétudes des travailleurs hospitaliers en grève, il y a quelques semaines ».

En conséquence, les sections CFDT et CGT du CHR réaffirment leur demande en matière d’effectifs : 1.200 postes indispensables pour le fonctionnement intégral du bloc CHU.

 

 

le 13/09/2023 à 09:06

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

effectif, hôpital

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