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1077423/10/1980POITIERS

LA SNEP : UNE REPRISE TRÈS PARTIELLE SERAIT CONCLUE

La CGT appelle à intensifier l’action

Depuis quatre semaines, la SNEP (ex Poinson Frère) a cessé toute activité, ses 78 salariés sont licenciés et occupent l’entreprise, parce qu’il n’y a pas eu d’accord sur le rachat du fonds par le locataire-gérant en place depuis deux ans.

Des contacts se poursuivent entre le syndic et d’éventuels repreneurs, en liaison avec les Pouvoirs publics et l’AIDEV. S’ils débouchent, ce sera probablement sur l’éclatement de l’ancienne société selon les différents secteurs d’activité (électricité, chauffage-sanitaire, froid, etc.). On attendait beaucoup d’une réunion qui s’est tenue lundi, mais elle n’a pas permis une solution d’ensemble. Un accord serait conclu pour le seul (petit) secteur des « installations pétrolières », qui pourrait redémarrer le mois prochain en employant cinq personnes.

La CGT estime que « ce premier succès » est dû à l’action des travailleurs et de leur syndicat, mais demande : Que font les pouvoirs publics pour le reste du personnel ? Allons-nous laisser compromettre le carnet de commandes en cours ? L’organisation syndicale rappelle « qu’il y a du travail pour tous dans l’entreprise, jusqu’au mois de février pour certains secteurs » et appelle les travailleurs « à de nouvelles formes d’actions dans les prochains jours ».

 

 

le 13/09/2023 à 19:07

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

fermeture, licenciement, reprise, interpellation

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