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La campagne de la CGT « pour le droit à la santé » a déjà donné lieu dans le département à de nombreuses manifestations. Elle se poursuivait ces temps-ci par la circulation d’une pétition rédigée sur des fac-similés de feuilles de soins et proclament notamment : Le rationnement des soins équivaut à une non-assistance à personne en danger. C’est un génocide. J’atteste que l’honneur défendre mes droits à la santé et j’exige le maintien de mes prestations ».

Une délégation de militants syndicaux a déposé hier plusieurs milliers de ces pétitions sur le bureau d’accueil de la Caisse primaire d’assurance maladie, en expliquant au président et au directeur le sens de cette démarche. Le président, M. Garretier, en a pris acte, tout en soulignant que « les orientations de la politique de santé ne se décident pas au niveau des caisses primaires ».