CGT

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Dans un communiqué, l’Union locale CGT évoque les élections des Conseils de Prud’hommes du 12 décembre 1979, qui virent dans toute la France, soulignent-elles : « Une nette majorité d’élus CGT, malgré les entraves de l’administration créant les difficultés dans la mise en place des élections » et elle fait le point un an après pour appeler « tous les travailleurs à agir pour que toute la réforme prud’homale soit appliquée et non torpillée comme c’est le cas aujourd’hui ».

Elle indique que la plupart des conseils de Prud'hommes fonctionnent très mal faute de locaux. Elle précise notamment qu’à Châtellerault, le conseil ne dispose toujours « que d’un bureau de vingt-cinq mètres carrés environ pour son fonctionnement administratif et pour 147 affaires traitées depuis sa mise en place ».

Elle poursuit : « Les élus CGT, accablés de tâches ne peuvent remplir leur mandat qu’au prix de lourdes pertes de salaires et d’une partie de leurs droits sociaux. Ils ne peuvent avoir le temps payé nécessaire à l’étude des dossiers, à leur formation et leur perfectionnement. Pendant ce temps, le gouvernement ne désarme pas.

« N’ayant pu atteindre son but, il y a un an, le blocage de l’institution prud’homale est maintenant son arme essentielle pour aller, au moment où il se sentira assez fort, à la liquidation des actuels conseils au profit d’une juridiction totalement transformée où les représentants des travailleurs n’auront plus guère de pouvoirs ».