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Dans un communiqué, la section syndicale CGT de la SFENA rappelle que « depuis quelques mois, les ministres des Armées et de l’Industrie se sont fixés pour objectif de réunir les entreprises SFENA et Crouzet dans une même société ».

Elle indique qu’en réalité, « il s’agit de soumettre aux intérêts de la société privée Crouzet le savoir-faire, les études avancées et les marchés de la SFENA dont l’État est l’actionnaire majoritaire ».

Pour la CGT, un tel projet de fusion « s’inscrit dans la politique de dénationalisation des entreprises publiques et du redéploiement dans l’industrie pour le profit des multinationales ».

Le syndicat poursuit, demandant « qu’adviendrait-il si, le mariage conclu, Crouzet décidait de sous-traiter les fabrications à l’étranger, comme il le fait actuellement avec les centraux téléphoniques de Hong-Kong ? ».

En concluant, la section syndicale CGT – SFENA demande aux Pouvoirs publics, aux élus de droite, dont M. Monory, ministre de l’Économie, de préciser leur attitude vis-à-vis de ce projet de fusion.