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Nous n’avons pas l’habitude de véhiculer la polémique dans ces colonnes, surtout entre des organisations qui peuvent se rencontrer régulièrement. Et nous ne le ferons pas davantage à l’avenir. Mais à propos des « sanctions » infligées aux Postes à des agents CGT grévistes le 14 novembre, ce syndicat évoquait le 17 décembre la responsabilité de la CFDT. Un délai de cinq jours est imposé entre deux grèves et l’administration aurait « pris prétexte du préavis déposé par la CFDT pour le 10 novembre, pour déclarer illégale le préavis cégétiste du 14... ».

Le secrétaire régional CFDT des PTT rappelle que le préavis de son organisation date du 20 octobre et celui de la CGT du 29. Il souligne le refus de la Fédération CGT d’une démarche commune pour que le second soit accepté et note « qu’il n’y avait aucune raison pour que la CFDT retire son préavis... ».

Le syndicat départemental CFDT des PTT « a proposé à son homologue le 10 décembre une riposte unitaire et d’envergure », en vain. Et demande : « Pourquoi ce refus d’agir ensemble ? ».

Rappelant que les préavis CFDT ont été refusés, la CFDT « dénonce les sanctions », souligne que « la répression ne s’adresse pas uniquement à la CGT, mais à l’ensemble des travailleurs » et attire l’attention de celle-ci sur la nécessité de « ne pas se tromper d’adversaire ».