CGT

Se connecter

Soixante-dix-neuf licenciements chez Bléreau, dont trente-sept mises à la retraite anticipée avec 70 % du salaire garanti jusqu’à soixante ans. En dépit de cette atténuation, c’est une nouvelle voie d’eau qui se trouve ouverte à l’usine Bléreau, vieux vaisseau mis à l’épreuve toutes ces dernières années. Cela ne va pas sans entraîner de vives réactions ainsi qu’en témoigne (après le tract du PC), la lettre adressée aujourd’hui à M. Monory par le Dr Rubi, conseiller général, en ces termes :

« A plusieurs reprises devant l’assemblée départementale, j’ai attiré votre attention sur la situation difficile de l’usine Bléreau à Cenon-sur-Vienne.

Nous sommes aujourd’hui devant une situation catastrophique pour les familles tant sur le plan financier que sur le plan moral.

Ces licenciements surviennent dans notre canton, alors que l’usine du Pinail est toujours fermée et n’a pas donné les emplois que vous aviez promis.

La situation économique du canton est inquiétante et je vous demande de prendre les mesures nécessaires de toute urgence afin d’éviter le pire ».

Par ailleurs la section du PS publie un communiqué que voici :

« La section socialiste du canton de Vouneuil-sur-Vienne et ses élus locaux ont dit depuis longtemps les réserves qu’ils faisaient sur l’implantation et le fonctionnement de l’usine Attis-France. Leurs craintes se sont malheureusement vérifiées.

L’emploi dans le canton reçoit un nouveau coup avec les licenciements chez Bléreau à Cenon-sur-Vienne.

Elle fera ce qui est en son pouvoir pour s’opposer à la liquidation de l’entreprise et mandate ses élus locaux, maires et conseiller général, ses parlementaires à l’Assemblée nationale et à l’Assemblée européenne pour défendre les intérêts des travailleurs menacés ».