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La grève déclenchée lundi à la SPIE-Batignolles (boulevard du Grand-Cerf à Poitiers), à l’appel du syndicat CGT, s’est poursuivie hier. Elle est suivie par environ 80 des quelques 120 ouvriers de production (sur plus de 200 salariés dans l’entreprise) qui revendiquent notamment un salaire minimum de 3.500 francs par mois (il est actuellement à peu près au niveau du SMIC), une prime de 500 francs pour tous, le treizième mois (dont bénéficient certains salariés) et les 40 heures hebdomadaires sans diminution de salaire. Actuellement l’horaire hebdomadaire est de 42 heures mais des réductions sont prévues, qui entraîneraient une diminution de la valeur du point. Les discussions avec la direction locale de la SPIE Batignolles sont dans l’impasse. Plusieurs dizaines de grévistes se sont rendus hier après-midi à la préfecture où une délégation a été reçue. Une entrevue avec la direction régionale (qui se trouve à Nantes) est attendue dans un bref délai, mais en attendant la grève se poursuit.