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Le 20 novembre déjà, à l’appel de la CFDT, de la CGT et de FO, une grève de 24 heures a été suivie par une bonne partie des personnels de la direction de l’action sanitaire et sociale, pour obtenir notamment un accroissement des effectifs.

Les mêmes organisations, constatant « qu’aucune amélioration n’est constatée à ce jour » et que le manque d’effectifs est « aggravé par le non-remplacement des congés maladies ou maternité », appellent à nouveau les personnels de ces services à ne pas travailler aujourd’hui 26 janvier. Le personnel réuni en assemblée générale s’est prononcé majoritairement pour cette action.

Cette nouvelle grève se déroulera le jour de l’ouverture de la session budgétaire du conseil général. Les syndicats font en effet ressortir que « la dégradation des conditions de travail entraîne des répercussions importantes sur la qualité des services rendus à la population du département et notamment aux catégories les plus défavorisées. Aujourd’hui, les pouvoirs publics et les élus locaux ne semblent pas avoir pris en compte ces difficultés et n’ont pas accepté, pour la plus grande majorité d’entre eux, d’aborder la discussion avec les syndicats ».

Ils demandent : le remplacement immédiat du personnel absent par des titulaires « volants », des créations de postes, des véhicules de service pour le personnel social et médical, l’avancement et la promotion du personnel et la réduction du temps de travail.