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La coordination métallurgie CGT de la Vienne avait voulu faire de ce mercredi 28 janvier une grande journée de luttes départementale pour le maintien et le développement d’emplois qualifiés dans la Vienne et contre « la casse des usines ».

A la suite de regroupement à Châtellerault et sur la zone industrielle de Chasseneuil, une centaine d’ouvriers et d’employés de différentes usines du département ont convergé au milieu de l’après-midi vers le siège de l’Union patronale de la Vienne, à Saint-Georges-les-Baillargeaux.

Sur place, M. Monaury, l’un des secrétaires de l’Union départementale CGT prenait la parole pour dénoncer l’escalade de licenciements et de fermetures d’usines en cours dans la Vienne et exposer les revendications des travailleurs.

Le groupe manifestait ensuite son intention d’être reçu en totalité par les membres de l’Union patronale présents, MM. Chep et Tymowski.

Ceux-ci estimant ne pouvoir recevoir qu’une délégation il s’ensuivit une bousculade et c’est dans la cour que se poursuivirent les explications entamées dans l’escalier.

En fait, la discussion - à laquelle M. Royer de la section de Poitiers du Parti communiste prit une part active - ne pouvait que tourner court, les uns exposant des cas spécifiques ou s’élevant contre une situation au contraire très générale, les autres affirmant qu’ils n’avaient pas la compétence pour régler les problèmes de chaque entreprise ou réclamant « des interlocuteurs représentatifs » pour engager le débat.

Vers 17 h 30, après un dialogue de sourds d’une heure, les métallos CGT décidaient de lever le siège « Mais on reviendra et ça risque de se gâter ! » précisait M. Monaury.

(rectificatif de l’article dans la NR 30-01)

Photo : Métallos et représentants de l’Union patronale : un dialogue de sourds