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Dans un communiqué, l’Union départementale CGC, suite à l’examen du budget d’action sociale 1981 par le Conseil d’administration de la Caisse d’Allocations Familiales de la Vienne, dénonce l’insuffisance des crédits mis à la disposition de l’Action sociale au regard des besoins croissants.

Elle s’élève aussi contre la tentation de faire des prestations familiales un outil de redistribution de revenus entre les familles à composition égale et non par rapport à un célibataire ou à un ménage sans enfant.

Dans les deux cas la CGC estime l’encadrement particulièrement pénalisé.

Enfin l’UD CGC explique pourquoi, malgré cela, elle a mandaté son représentant au Conseil d’administration de la CAF pour voter le budget proposé :

« La compétence des administrateurs a porté sur le choix dans l’utilisation des ressources qui lui sont fournies et non sur le montant de celles-ci : dans le cadre de leurs responsabilités, ils peuvent refuser un budget dont les choix et priorités leur paraîtraient contestables.

En revanche, refuser au motif, même fondé, de l’insuffisance des crédits alloués, ne peut conduire qu’à une situation de blocage pénalisant à la fois les services de la caisse et surtout les familles dans l’attente des prestations ».