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Réuni vendredi en assemblée générale, le syndicat de la métallurgie CGC de la Vienne a mis l’accent, pour son orientation à venir, sur deux thèmes. En premier lieu, « la mobilisation et le recrutement face à l’offensive du patronat qui cherche à isoler le personnel d’encadrement des autres salariés. Dès maintenant tous les moyens seront mis en œuvre pour renverser cette situation ».

Mais c’est surtout la situation de l’emploi qui se trouvait au centre des travaux animés par M. Quatre, président départemental. La CGC relève qu’elle est « préoccupante chez les équipementiers de l’automobile (Marchal, AEF, Jaeger et les sous-traitants). Certains procèdent au chômage partiel et même au licenciement économique. De graves difficultés existent également dans le secteur des biens d’équipement (Fenwick, Gallus, Giron) ».

Le syndicat constate que la mise au chômage, présentée par le gouvernement et le patronat comme le seul moyen de rendre nos entreprises compétitives, coûte cher aux salariés privés d’emploi, aux entreprises qui licencient elles-mêmes, aux autres salariés et à la collectivité toute entière, donc aux contribuables. Et c’est pour la CGC « un investissement financier négatif, conduisant des hommes et des femmes à l’inactivité et affaiblissant encore plus les entreprises. Et une entreprise qui régresse est condamnée à moyen terme... ».

Devant cette situation, le syndicat affirme qu’il faut cesser d’investir de la sorte pour conduire notre société à la déchéance morale, cesser de mettre en avant qu’avoir un emploi est un privilège, cesser de faire admettre que la seule solution est le licenciement et de ce fait que le chômage est une fatalité ».