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Pour compenser l’absence d’information « officielle » sur le projet de centrale nucléaire à Civaux dont on sait que le dossier a déjà franchi plusieurs étapes décisives du processus administratif d’autres réunions se multiplient, inspirées par différents groupements de défense ou organismes syndicaux.

Tous expriment l’inquiétude face à un mode de production d’énergie mal domestiqué où la moindre défaillance peut avoir des conséquences tragiques.

Vendredi soir une quarantaine de personnes sont venues écouter à la salle des fêtes les arguments de la CFDT qui dans un montage filmé « Condamné à réussir » a abordé notamment l’angoissant problème de la pollution de l'environnement et du traitement des déchets radioactifs.

Si les responsables de cette confédération reprennent à leur compte le cri d’alarme des écologistes, ils se défendent d’être opposés par principe à l’énergie nucléaire : avec réalisme ils tolèrent plus qu’ils n'acceptent le programme actuellement opérationnel, mais refusent toute extension, jugeant surestimée l’évaluation des besoins en énergie électrique dans les décades qui viennent.

« Civaux est dangereux et inutile » affirment-ils en s'appuyant à la fois sur une analyse de la situation économique et sur des données scientifiques, avec toujours présente à l’esprit la crainte de l’hypothèse des surgénérateurs dont ils redoutent l’héritage pour les générations futures.