CGT

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L’Union départementale des syndicats CGT multiplie ces temps-ci les déclarations tous azimuts, rappelant les positions de sa confédération sur les grands sujets d’actualité. Nous sommes ainsi saisis d’un appel à la « marche sur Paris » du 13 mars, à l’occasion du Salon de l’Agriculture « pour la sauvegarde de l’indépendance nationale » en matière agricole et d’industries agro-alimentaires.

D’une motion de la commission féminine qui rappelle que 60 p. cent des chômeurs de la Vienne sont des femmes, dénonce l’écart des salaires entre elles et les hommes, la loi sur le travail à temps partiel qui « permet une surexploitation », « l’aggravation de leurs conditions de travail » (en citant la télématique pour le travail au rendement et le manque de personnel au CHR) et « la remise en cause de la loi sur l’IVG).

Sur l’ensemble de la situation économique et sociale du département, la commission exécutive porte le jugement sévère que l’on sait, et annonce « une initiative départementale et régionale de haut niveau », le 8 avril sur l’emploi, les salaires, les changements... Se défendant de faire la campagne du PCF, elle écrit : « Le candidat de la CGT, c’est bien son propre programme revendicatif, et repousse l’idée de modifier ses positions sous prétexte de ressemblances ou de divergences avec d’autres formations... ».

Il est rendu compte par ailleurs d’une réunion avec le bureau départemental de « Tourisme et Travail » au terme de laquelle la CGT souligne l’intérêt des formules mises en œuvre et invite ses organisations à renforcer leurs liens avec elle.

Enfin une rencontre entre l’UD et le Comité de la Fédération sportive et gymnique du Travail (FSGT) débouche sur la condamnation commune de l’orientation officielle de l’Éducation sportive et des faibles moyens accordés par le patronat aux comités d’entreprise. Les deux délégations auront des échanges de vue réguliers et feront converger leurs efforts, notamment pour l’organisation des clubs d’entreprises.