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Les Unions locales CFDT de Montmorillon et de Poitiers informe que « le référé du Conseil de Prud’hommes de Poitiers (qui avait ainsi à connaître sa première affaire depuis sa mise en place) a suivi les conclusions de Me Rivaillon et suspendu le licenciement par les meubles Couturier des sept salariés de leur atelier de Chauvigny ».

La CFDT rappelle que cette société de Lussac-les-Châteaux avait auparavant contesté la représentativité de l’organisation syndicale dans l’entreprise « malgré l’existence d’une section active ; cette manœuvre a été stoppée par le jugement prononcé par le tribunal d’Instance de Montmorillon ».

Et qu’ensuite, « malgré le refus du Comité d’entreprise et de l’Inspecteur du Travail, puis du Directeur départemental du Travail (qui a proposé des mesures pour éviter ces licenciements), les Meubles Couturier ont licencié dans une illégalité manifeste ces sept salariés qui ont porté le litige devant le référé prud’homal ».

L’organisation qui estime que « s’opposer aux licenciements par tous les moyens est un objectif naturel des travailleurs », voit dans l’action judiciaire « un des moyens de l’action syndicale pour obliger un employeur à utiliser d’autres mesures que le licenciement pour la recherche du profit ».