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1097930/04/1981CHATELLERAULT

GALLUS, APPAREILS DENTAIRES : ÇA GRINCE…

Ça grince chez Gallus, spécialiste des équipements dentaires, c’est le moins qu’on puisse dire après avoir rencontré hier les représentants des sections syndicales CGT et CGC. Nous nous étions fait l’écho dans notre précédente édition du mauvais coup porté à cette entreprise, de 165 employés, si elle perdait une partie d’un marché important avec la Colombie portant sur 643 équipements (12 millions de dollars US). Pour les informer du fonctionnement de l’entreprise et de ses difficultés, les responsables syndicaux réunissaient hier vers 17 h l’ensemble du personnel :

« Reprise en gérance libre en 78, l’entreprise subit encore aujourd’hui les contrecoups d’une politique du vide. Avec à l’époque la constitution d’une société de commercialisation, « Holdent », qui, malgré un contrat la liant à un autre employeur, n’a pas respecté ses accords, la SNE Gallus fut donc mise dans l’obligation de créer son propre service, solution redoutable pour la trésorerie. Il eut alors été urgent de tout faire pour asseoir correctement l’entreprise. En réalité, le PDG, M. Clavaux, éparpilla force et trésorerie, ce qui fut une erreur fondamentale. Des décisions prises sans concertation ont conduit celle-ci vers un affaiblissement la mettant dans une situation critique de survie. Cette gestion se traduit pour les salariés aujourd’hui par une réduction du pouvoir d’achat, le paiement de certains salaires par des chèques sans provision, et celui des salaires de mars à la mi-avril, ainsi que la mise au chômage partiel de toute l’entreprise 24 heures par semaine », (Selon ces mêmes interlocuteurs, les salaires, pour l’ensemble du personnel seraient, pour le mois d’avril, versés jusqu’à hauteur de 50 %, en attendant mieux…). Le ton n’est donc pas à l’optimisme ici car, ainsi que l’indiquaient les responsables CGT et CGC, quelle que soit la suite donnée à cette affaire (rachat possible par un autre groupe, mise en place d’un administrateur d’entreprise, etc.), on craint pour l’emploi.

« Si l’on veut garder le seul élément français (dentaire), le Gouvernement doit nous donner toutes les garanties promises par M. Monory, lorsqu’il se référait aux élections présidentielles.

 

 

le 27/09/2023 à 14:30

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

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