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« Plus de matière d’œuvre. On nous réduit au chômage technique. Et ce manque à gagner n’a pas empêché nos salaires d’avril d’être amputés de moitié pour être réduits à 1.500 F en moyenne. C’est intolérable… » déclarent les salariés de chez Gallus pour qui l’arme de la grève resterait sans effet et pour cause.

C’est un cri d’alarme qu’ils ont lancé hier en défilant dans les rues à l’appel de leur section CGT et en effectuant une démarche à la sous-préfecture.

Le sous-préfet recevant plusieurs délégués dont M. Meyer, secrétaire du Comité d’entreprise, devait les mettre au courant de deux faits nouveaux : un administrateur provisoire qualifié a été nommé par le tribunal de commerce pour faire un diagnostic rapide du bilan et se mettre à la recherche de « repreneurs » ; un candidat repreneur a déposé sa candidature par écrit au Comité interministériel d’aménagement des structures industrielles (le CIASI), ce qui n’exclut pas d’autres éventualités de reprises par ailleurs.