CGT

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Après les présidentielles et avant son congrès national convoqué ces jours-ci, la CGC de la Vienne a réuni son conseil d’administration. Les représentants de la Vienne soutiendront au congrès « les positions fondamentales suivantes » :
- maintien du principe de l’apolitisme de la confédération mais partenaire indispensable à la négociation de toute politique économique pour le pays.
- constat que la récente élection a vu un glissement important et sans doute déterminant des voix du personnel d’encadrement, en raison du refus de prise en compte de ses critiques et propositions.
- mécontentement qui s’exprimait clairement dans la synthèse départementale des doléances recueillies au cours de 1980 dans le cadre de la campagne des « états généraux » de la CGC.
- certaines attitudes observées au lendemain des résultats, enthousiastes ou paniquées, sont également irréalistes et ne sauraient être celles du personnel d’encadrement.
- sans méconnaître la permanence des problèmes économiques des entreprises locales, l’UD Vienne mise sur un réalisme équivalent du patronat et des pouvoirs publics départementaux pour :
- constater la disparition des ségrégations et autres « chasses aux sorcières » trop connues des militants syndicaux de province, au besoin par un poids retrouvé des arbitrages sociaux, aujourd’hui trop souvent contestés (Prud'hommes, inspection du travail, etc.) ;
- rechercher avec un contrôle renforcé des pouvoirs publics et des organismes de représentation du personnel, des solutions réellement créatrices d’emplois dans les entreprises locales et en priorité dans celles subissant actuellement des menaces (Gallus, UMDI, AEF, etc.).