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Après plus de deux semaines, en dépit des nombreuses démarches déjà effectuées et des réunions entre la direction et les grévistes, la situation reste bloquée au garage Brillant. Le chef d’entreprise nous a confirmé hier qu’il maintenait ses positions : « Rien n’a pu être retenu contre moi et cette grève a été déclenchée à la veille de l’achèvement d’un plan de réorganisation complète de l’entreprise. Celui-ci, décidé en 1977 avec l’assentiment du personnel, prend en compte leurs revendications notamment en matière d’amélioration des conditions de travail... ».

De leur côté, les grévistes et la section CFDT s’en tiennent à leurs revendications actuelles. Ils ont poursuivi ces jours-ci les contacts avec l’inspection du Travail et la préfecture, et une nouvelle rencontre avec la direction est prévue pour vendredi 11 heures, en présence du directeur départemental du travail (demandée par le syndicat).

Les grévistes, qui bénéficient d’une solidarité financière active, ont par ailleurs reçu notamment le soutien de la section CFDT du centre hospitalier spécialisé, ainsi - ce qui est moins habituel, et significatif - que du syndicat CGT de la SACOA-Renault (l’entreprise du président de la chambre patronale de l’automobile), qui « exige que des solutions rapides soient prises pour la satisfaction des légitimes revendications ».