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Les ouvriers du garage Brillant commençaient hier matin leur cinquième semaine de grève. Elle s’ouvrait d’ailleurs sur la perspective de sortir enfin de ce conflit, puisqu’après le second référé, une nouvelle négociation était prévue hier matin. Elle s’est déroulée à l’inspection du Travail, en présence des représentants du syndicat CFDT auquel adhèrent les grévistes. Mais elle a échoué et les deux parties se sont séparées après sept heures de discussions sans trouver un terrain d’entente. La grève se poursuit donc ce matin et il faut probablement s’attendre à de nouveaux développements de l’action.

M. Brillant nous a indiqué avoir démontré que « sur trois ans, le pourcentage moyen d’augmentation des salaires est supérieur au coût de la vie. Pour mettre un terme à ce conflit, j’ai proposé une augmentation avancée au 1^er juin et une réduction de l’horaire général de l’entreprise sans diminution de salaire, propositions qui n’ont pas été agréées par le syndicat ».

Les grévistes de leur côté précisent que « les propositions portaient sur 1 h 25 de diminution du temps de travail par semaine et 5 % d’augmentation en juin, sur lesquels 3 % correspondent à l’augmentation normale (sur la période février-octobre la direction avait prévu 6 % soit 3 en avril et 3 en juillet). Soit 2 % de plus que l’augmentation habituelle, que nous contestons depuis le début du conflit et qui nous a fait perdre 12 % en deux ans. Puisque rien n’est négocié, à la fin de juin, neuf grévistes ne toucheront pas le SMIC ».

Les grévistes et leur section CFDT « continuent la lutte pour des résultats significatifs et appellent de nouveau à la solidarité ».