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1103410/06/1981CHATELLERAULT

DOMINE : DEUX DES QUATRE SOCIÉTÉS DU GROUPE MÉTALLURGIQUE MISES EN RÈGLEMENT JUDICIAIRE

Le tribunal de commerce siégeant en audience publique, mardi en fin de matinée, sous la présidence de M. Pierre Petit, a prononcé la mise en règlement judiciaire de deux des quatre sociétés du groupe métallurgique de « Domine », commune de Naintré. Si, en effet, les « Crépines Johnson », effectif quarante personnes, de même que « Limes et râpes », effectif soixante personnes, restent en dehors de l’opération, l’UMDI (usine métallurgique de Domine international) qui compte 280 salariés et la SIV, société de services assurant la facturation, la comptabilité et tenant lieu pratiquement de holding avec une vingtaine de salariés, avaient déposé leur bilan. L’activité est néanmoins maintenue dans le cadre du règlement judiciaire. M. Daudin a été nommé juge commissaire et c’est à Me Munaux de Poitiers qu’ont été confiées les fonctions de syndic.

Environ les trois-quarts de l’effectif global du groupe de Domine qui est de quatre cents salariés, se trouvent concernés et pour l’essentiel l’UMDI dont l’activité touche les matériels de forage (eau et recherche minière), le matériel spécial pour fondations, le matériel de consolidation des sols et, en emboutissage, les raccords tubulaires pour échafaudages. Pour les quatre cinquièmes, ces fabrications provenaient de la sous-traitance, les marchés directs ne représentant qu’un cinquième. Cela pouvait ne pas avoir de conséquences trop graves à l’époque où l’UMDI était couverte par la société-mère SIF-Bachy, ce qui n’était plus le cas depuis la cession, il y a quelques années à « Entrepose »… à l’époque aussi où la crise n’avait pas atteint l’acuité que nous lui connaissons aujourd’hui. La sous-traitance entraîne des sujétions dont le carnet de commandes bien souvent se ressent. Dans le cas présent, l’abandon par Vallourec d’une commande représentant vingt pour cent de l’activité pour l’année 1980 a creusé dans la trésorerie une brèche dont l’entreprise n’a pas pu se remettre. On s’accorde cependant à dire que la technologie de l’UMDI et son outillage constituent des atouts pour peu que l’on rencontre un acquéreur disposant quant à lui de marchés. Tout espoir n’est peut-être pas perdu...

 

 

le 03/10/2023 à 08:48

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

fermeture, licenciement, tribunal

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