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(et quinze autres prévisibles)
La CFDT fait un recours hiérarchique

Sur les 68 licenciements demandés par l’usine Howard-Rotovator de Loudun, la Direction départementale du Travail vient d’en autoriser 30, tandis que 15 autres font l’objet d’une demande auprès du Fonds national de l’emploi.

Pour la CFDT, majoritaire dans l’entreprise, ces quinze emplois ne sont qu’en attente de licenciement et le total autorisé porterait donc sur 45 salariés. Ce qui est jugé « totalement inadmissible ». Le syndicat estime que la direction départementale n’a pas appliqué le circulaire du 10 juin du nouveau ministre du Travail, prescrivant à ses services de rechercher toutes les solutions permettant d’éviter les licenciements.

Aussi la CFDT introduit-elle un recours hiérarchique auprès du ministre, s’appuyant en particulier sur le fait que ces licenciements, qui touchent les services commerciaux, des prototypes et d’après-vente, « condamnent l’entreprise en laissant en place une structure de production sans service pour assurer sa commercialisation ».

Le Directeur départemental précise que d’autres solutions ont été étudiées, notamment le chômage partiel appliqué à l’ensemble de l’entreprise, « mais encore faut-il que l’employeur en soit d’accord ». Il ajoute qu’une convention de chômage partiel est d’ailleurs établie pour les 23 licenciements refusés et qu’une convention de formation est recherchée pour tenter de reclasser les autres, dans la mesure évidemment où des débouchés existent ».