1106731/07/1981POITIERS
GIPELEC-LECLANCHÉ PROPOSE 76 DÉPARTS VOLONTAIRES ET 62 MUTATIONS POUR LA FIN DE L'ANNÉE
La section CFDT de l’usine Gipelec-SAFT Leclanché de Poitiers, « rappelant qu’en décembre 1980, 50 emplois ont été supprimés à l’établissement de Poitiers », informe : « En juin dernier un “plan social” prévoyant 577 suppressions d’emploi sur l’ensemble de Gipelec et de ses filiales a été proposé au Comité central d’entreprise. Après les départs en cessation d’activité à 56 ans et 2 mois, il resterait à licencier 70 personnes sur le seul site de Poitiers. De plus, tout le personnel de la société commerciale serait muté à l’établissement de Levallois, où tout le tertiaire serait centralisé (65 personnes sont touchées) ».
Pour la CFDT, « ce plan totalement inacceptable résulte d’une volonté politique de la CGE de réduire au maximum l’activité « piles » pour garder uniquement les productions les plus rentables.
« L’activité piles est viable, elle peut être et doit être relancée en puisant les ressources nécessaires dans les énormes profits du groupe CGE. La période des vacances, choisie comme d’habitude par la direction pour annoncer ces projets, rend l’action difficile à organiser. Des interventions sont faites unitairement avec les autres organisations syndicales de l’établissement auprès des pouvoirs publics (directeur départemental du Travail, député-maire, ministères de l’Industrie et du Travail) ».
La direction de l’établissement de Poitiers nous confirme ce plan qui porte précisément sur 76 propositions de départ volontaire à partir de 56 ans et deux mois parmi le personnel de Gipelec et la mutation des 62 salariés dits « sédentaires » de la société commerciale SAFT-Leclanché. Il ne s’agirait donc pas de licenciements (les 25 départs environ de la fin de l’année dernière étaient eux-mêmes des pré-retraites). L’effectif actuel de l’établissement de Poitiers (avec celui de Chasseneuil) est de 920 salariés pour Gipelec et 62 pour SAFT-Leclanché.
La procédure n’en est d’ailleurs qu’à son début : consultation du comité d’établissement, qui devra donner son avis vers la mi-octobre, du comité central d’entreprise.
le 03/10/2023 à 11:33
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
