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Les syndicats CGT et CFDT du Centre hospitalier régional font état de la menace de licenciement qui frappait une infirmière du service de soins intensifs de neurochirurgie. Un décès survient alors qu’elle est seule au travail pour huit malades : « L’infirmière prévient le médecin et la surveillante. La famille n’est pas prévenue ». Devant la menace du conseil discipline, elle contacte les syndicats. Une pétition et des démarches auprès de la direction et du président du conseil d’administration permettent d’obtenir « son maintien au CHR bien qu’avec un blâme et la promesse de sa titularisation d’ici la fin de l'année ».

Les syndicats dénoncent à cette occasion les menaces « abusives parce qu’une fois de plus la direction rend les individus responsables des erreurs commises par manque d’effectifs, parce que les sanctions s’abattent toujours sur les catégories les plus basses, même quand il s’agit de fautes administratives... ».