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La CGT est pessimiste quant à la situation économique du département et ses conséquences pour l’emploi qui pourrait venir aggraver le nombre des chômeurs qu’elle recense (11.147 inscrits à l’ANPE). En conférence de presse, elle a fait part des inquiétudes que lui inspire le sort de plusieurs entreprises pour la rentrée : « La casse continue. Certes, un nouveau type de rapports s’est instauré avec les représentants du pouvoir et à tous les niveaux, et certaines mesures vont dans le bon sens. Mais il faut faire plus et rapidement. Et les travailleurs savent que les vraies solutions ne s’obtiendront pas sans lutter... ».

Diverses actions sont d’ailleurs menées, même durant cette période de vacances et en particulier dans le Châtelleraudais. Elles s’amplifieront dès la semaine prochaine si la CGT n’obtient pas, à sa demande de table ronde avec le ministère sur la situation locale, de réponse plus concrète qu’un accusé de réception.

Le cas des caravanes Tesserault, de Chasseneuil, a été particulièrement développé. Les syndicats de ce secteur réclament du gouvernement des mesures de relance de l’industrie de la caravane française (aides au tourisme et protection contre les importations massives notamment par le moyen des normes de sécurité). En attendant, le marasme est là et les 209 salariés de Tesserault craignent des licenciements à la rentrée si un « crédit de campagne » de 10 millions n’est pas consenti à l’entreprise.

La CGT et le député-maire de Poitiers ont demandé au ministère de l’Économie d’intervenir dans ce sens auprès de la Direction générale de la BNP.